Ce nouvel article portera donc sur l’écrivain belge Amélie Nothomb.
J’ai découvert le personnage Nothomb il y a quelques années, à l’époque où Frédéric et moi ne vivions pas encore ensemble. Nous nous écrivions, comme certains d’entre vous le savent, et il m’avait dit qu’il aimait beaucoup ses livres et qu’elle-même était assez particulière.
Je ne me suis pas intéressée immédiatement à elle, je suis juste tombée par hasard sur une émission de C+ où elle tentait d’apprendre l’art du baise-mains à Antoine de Caunes !
Ce n’est que quelques années plus tard que je commençai à dévorer ses livres dans l’ordre chronologique, en commençant comme il se doit par « Hygiène de l’assassin ».
Ce fut une véritable découverte, un livre qui m’a véritablement passionnée. J’ai donc enchaîné avec tous les autres livres d’Amélie et je dois dire que mes préférences vont encore aujourd’hui à « Hygiène de l’assassin », « Mercure » et « Péplum » ainsi qu’aux récits autobiographiques, surtout ceux qui vinrent ces dernières années.
Autrement dit, il y en a très peu que j’ai trouvé moins bons.
J’étais donc en train de lire « Les catilinaires » un jour d’août à la montagne où nous passions nos vacances Frédéric et moi, lorsque je lui dit qu’il faudrait tout de même envoyer à Amélie Nothomb un petit mot pour lui dire à quel point nous aimons ses livres.
Je contactai alors immédiatement quelqu’un que je connaissais (fan de Mylène Farmer aussi) dont l’ami parisien était ami avec Amélie et allait de temps en temps à certains concerts avec elle. Il me dit qu’elle serait sans doute ravie de nous lire et qu’il ne fallait pas hésiter à se lancer.
C’est ainsi que nous écrivîmes notre première lettre à Amélie, une lettre toute simple dans laquelle nous lui disions notre admiration et notre plaisir à lire ses livres.
Elle nous répondit moins de deux semaines après, une charmante longue lettre dans laquelle elle nous remerciait longuement et nous parlait des émissions dans lesquelles elle serait pour la rentrée littéraire.
Il ne s’agissait pas de la lettre de remerciement basique que quelqu’un adresse à l’un de ses fans, c’était bien plus que cela.
Fous de joie, nous lui avons répondu sur le champ, et cette fois, plus que dans la première lettre, nous lui avons véritablement parlé de nous, à notre grande surprise, nous nous sentions déjà si bien dans cette relation naissante que les mots venaient simplement, comme si nous parlions à une personne que nous avions toujours connue.
A peine quelques jours plus tard, une seconde lettre arriva, dans laquelle elle aussi se laissait aller à un discours passionné qui n’a jamais cessé depuis.
Quelques lettres plus tard, à peine un mois après avoir fait connaissance, Amélie nous invitait à venir la voir à Nice où elle venait en dédicace à la FNAC.
Ce jour là, une conférence de presse précédait la séance de dédicace, la salle était pleine à craquer et quand vint notre tour d’approcher sa table, je m’apprêtais à lui dire qui nous étions Frédéric et moi lorsqu’elle nous lança « Stéphanie et Frédéric, comme je suis heureuse de vous voir ! (Note : je lui avais envoyé notre photo dans mes lettres) J’ai lu en venant dans l’avion les textes que vous m’avez envoyé et je vous ai cherchés dans la salle pendant la conférence de presse, je suis si contente que vous soyez venus ! »
J’étais subjuguée !
Depuis ce moment incroyable, nous nous sommes revus, et de temps en temps, Amélie m’appelle entre deux lettres. Une véritable amitié s’est installée entre nous. La première fois qu’elle m’a téléphoné c’était il y a deux ans à notre retour du ski pour nous demander si nous avions passé un bon séjour et si nous irions voir « Stupeur et tremblements », le film d’Alain Corneau adapté de son livre avec Sylvie Testud dans son propre rôle.
Me sachant fan de Mylène Farmer (elle aussi l’est, l’un de ses livres contient une scène qui est la presque exacte réplique du clip de « Sans logique »), elle m’a également raconté leur rencontre lors de la fameuse interview croisée organisée au Crillon pour le Vogue allemand.
Elle est entière. Elle a déjà dit qu’elle plaçait la véritable amitié au dessus de tout et qu’elle était très exigeante en amitié. Elle est en tout cas sincère et très spontanée.
Elle écrit à ses nombreux fans et en appelle certains et pour chacun elle a toujours le mot juste, elle se souvient de ce que tous lui disent (alors qu’il serait si facile pour elle de tout mélanger avec le nombre de personnes qui lui écrit !) et elle a toujours à cœur de demander des nouvelles des uns et des autres et de s’assurer que tout ce petit monde se porte au mieux.
C’est un vrai bonheur d’entretenir une relation aussi riche avec elle, c’est vraiment quelqu’un de totalement attachant, d’une gentillesse infinie et d’une simplicité déconcertante. Après toutes ces années, nous parlons à présent avec elle de tout sauf du grand écrivain qu’elle est, de nos passions, de nos plaisirs, de culture et de mille et une choses que l’on partage aussi avec ses proches amis.
Je terminerai en retranscrivant les quelques lignes de l’extrait se sa lettre que j’ai publiée ci-dessus, pour ceux qui auraient du mal à déchiffrer :
« J’aime la façon dont vous vivez : penser à vous me fait toujours du bien. Je ne m’en prive donc pas. Notre amitié me ravit. Je vous embrasse avec affection. PS : Il me semble que nous en sommes à notre 5ème année d’amitié ! »
Enfin, petit mot pour Yaoshi : tu avais presque juste, le prochain article arrivera bel et bien à partir de lundi quand sera sorti le nouvel album de Mylène.
6 ans qu’on l’attend, ça mérite bien un article !!
L’album est d’ores et déjà disponible sur internet mais j’attends d’avoir le bijou en main propre, je ne veux pas me gâcher l’effet de surprise et 6 ans d’attente !!
A très vite, donc…
Commentaire de fanette (05/05/2006 18:59) :