Ce nouvel article portera donc sur le roller. Mes rollers, en photo ci-dessus.
Tout a commencé en octobre ou novembre dernier quand mon chouchou me dit que je devrais penser à m’acheter des rollers. Lui en avait et si je m’en achetais, on pourrait s’y mettre sérieusement.
Disant cela et puisque nous étions à Décathlon, il me repéra de mignons patins mauves. J’hésitai, j’avais fait du patin à roulettes entre 12 et 15 ans mais c’étaient les anciens patins à 4 roues avec tampon-frein à l’avant, rien à voir avec les rollers en ligne de maintenant. Et même si j’avais fait aussi du patin à glace, j’avais vraiment peur…d’avoir peur.
Décision fut donc prise de me faire essayer les siens (qui datent quand même de quelques années) avant de m’en acheter histoire de voir si je n’aurais pas trop peur et si je tiendrais dessus.
J’essayais donc sur quelques mètres devant la maison, « pour voir ».
Mais même avec son aide et la meilleure volonté du monde, les patins en question faisaient 6 tailles au dessus de la mienne et même en serrant très fort, je bougeais beaucoup à l’intérieur, ce qui n’aidait pas à me mettre en confiance.
L’expérience ne fut donc pas renouvelée et comme l’hiver arrivait, on ne reparla plus du roller.
Et puis récemment, j’ai eu l’occasion de voir un ami et sa copine en faire. Lui avait débuté il y a quelques temps, elle en faisait depuis plus longtemps et se débrouillait bien. On était au parc près de la plage à 4 et j’ai eu très envie d’essayer !!
On irait donc m’en acheter. Dès notre retour à la maison, je commençai à chercher sur internet sur le site de Décathlon qui, par chance est à deux pas de chez nous.
Bien sûr, les mignons patins mauves d’il y a 5 mois n’y étaient plus, j’en repérai donc d’autres pour finalement et après essai, en prendre une paire différente une fois dans le magasin.
C’est ainsi que j’ai eu mes rollers (voir photo en haut de cet article, donc) et qu’après avoir fait 2 pas sur la terrasse, nous sommes partis les essayer.
Quelle expédition ! Car quand on ne trouve pas de place près de l’entrée d’un parc, on se gare plus loin, mais alors on met ses rollers à la voiture et après il faut traverser la rue !!
Rien que ça, ça m’a pris un temps fou ! De gentils automobilistes me faisaient signe de traverser la rue mais je leur faisais signe « Non, non !! Passez !! »
Bref, après beaucoup d’hésitations, j’ai enfin pu traverser cette rue. Mais c’était loin d’être la fin de mon périple. Heureusement qu’il y a le « mobilier urbain », poteaux, poubelles, lampadaires, grillages car au tout début je m’arrêtais tous les 10 mètres (et même moins), moitié par peur de tomber, moitié parce que comme j’étais crispée j’avait terriblement mal aux chevilles !!
Et puis il n’y eut plus de grillage auquel se raccrocher. Et même pire, les lampadaires espacés étaient dans la pelouse, ce qui fait que pour m’y arrêter il fallait que je me dirige !!
Et encore, je n’avais pas trop à me plaindre car le parc où nous étions est très grand mais vraiment plat.
Heureusement, mon coach personnel m’incitait sans arrêt à y aller (c’est tellement facile et tentant de dire qu’on n’y arrive pas et de laisser tomber), et même, après un moment il m’interdisait de m’accrocher aux poteaux et autres poubelles : le meilleur moyen pour apprendre à faire de plus longues distances d’un seul trait.
Facile à dire…C’était dur et décourageant, surtout quand il y avait une petite inclinaison du terrain et rien pour se raccrocher ! C’est très déroutant de ne plus rien contrôler !
Heureusement il m’aidait et il a su rester ferme quand j’étais prête à paniquer.
Du coup, pour le retour vers la voiture, en se tenant la main, on a roulé sans presque s’arrêter le long de la route longeant la plage et nous sommes repartis, moi fatiguée (surtout les chevilles, ouïe ouïe ouïe, pas évident de conduire juste après !) mais relativement fière de moi (j’ai eu peur mais je ne suis pas tombée et même en y mettant le temps, je suis arrivée à faire avec lui le long tour du grand parc !) et décidée à recommencer le week-end prochain.
Je pense que je vais progresser. C’est comme la nage, j’ai su nager tard (12 ans) mais après, je n’ai plus jamais eu peur.
Donc le roller, c’est comme tout, ça viendra à condition de persévérer. Mais pour une première fois je suis plutôt contente. A suivre !
A très vite, donc… 